La phase d’accélération est sur le bon chemin
C’est vrai qu’il y a beaucoup d’appréhensions sur l’atteinte des objectifs que nous nous sommes assignés pour la phase d’accélération. Nous avons parlé de l’inclusion des jeunes, de l’implication de nos guides religieux ou leaders traditionnels et je pense qu’ensemble, main dans la main, en regardant dans la même direction, nous avançons à grand pas vers l’atteinte des objectifs que nous nous sommes assignés pour 2020. La phase d’accélération est donc sur le bon chemin.
Dr Ida Salou, secrétaire technique chargée de l’accélération de la transition démographique au Burkina Faso
Nous sommes vraiment sur la bonne voie
Je pense que nous sommes sur la bonne voie parce que, depuis que cette plateforme existe, nous avons fait de grands bonds. Au Burkina Faso, nous sommes passés d’une prévalence contraceptive de 15% à 22,5 % en 2015. Aujourd’hui, nous sommes fiers de parler de 30 % de prévalence contraceptive. C’est une plateforme qui fait en sorte que tous les autres pays du Partenariat de Ouagadougou sont comme dans une espèce de compétition pour améliorer les droits sexuels et reproductifs des femmes mais avec un focus sur les adolescents et les jeunes. Grâce à tout cela, la sous-région est dans une phase d’accélération, une croissance exponentielle. En fait, on n’a jamais vu cela.
Dr Marcel Lucien Omar, Directeur de la santé, de la Mère et de l’Enfant au ministère de la santé publique du Niger
La phase d’accélération est une excellente chose
La phase d’accélération est une excellente chose puisqu’elle permettra de booster nos taux de prévalence contraceptive. Au Niger, nous sommes un peu à la traine. Néanmoins, en 2012, nous avions un taux de prévalence contraceptif de 12 % ; actuellement, les dernières enquêtes nous donnent 18 %, Nous sommes donc loin des 50 % souhaités par le Partenariat de Ouagadougou. Toutefois, nous sommes convaincus que cette phase d’accélération nous encouragera à travailler davantage pour atteindre les objectifs de 2020.
Dr. Mohamed Berthé, conseiller technique au Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique du Mali
La stratégie d’inclusion des jeunes et des leaders religieux est très importante
Je pense que cette stratégie d’inclusion des jeunes et des leaders religieux est très importante parce que ces couches sociales ont été considérées comme des obstacles : les religieux par rapport à la perception qu’ils ont de la planification familiale, les jeunes qui représentent 50% de notre masse critique. Donc, il faut que ces deux couches puissent adhérer aux objectifs du PO pour que nous puissions avoir des taux très importants de prévalence contraceptive. Ils sont pleinement impliqués au Mali, même si l’inclusion souffre de quelques insuffisances que nous sommes en train de corriger.
Mme Marlène Juanita Quenum Ehoun, membre de la coalition OSC 4PF, leader religieuse du Bénin
L’inclusion des jeunes est vraiment fondamentale
Pour nous, l’inclusion des jeunes est une nécessité. Ce que nous faisons en matière de planification familiale ne peut se faire sans eux. Sinon, on ne saura jamais de quoi ils ont besoin pour les aider. Il s’agit de leur vie. Donc, il faut que les jeunes deviennent des acteurs mais aussi des partenaires. Leur inclusion devient en fait vitale pour la viabilité des actions que nous menons. Elle est vraiment fondamentale.
Mme Folly-Notsron Dede Soke, Chef de Division du Genre et de la Promotion de la femme à la Direction régionale Lomé Commune Togo
Les jeunes nous aident également à travers la stratégie des pairs éducateurs
L’inclusion des jeunes et des leaders religieux est très importante. Nous nous appuyons sur les leaders religieux pour passer nos messages de sensibilisation sur l’autonomisation de la femme, compte tenu des pesanteurs socio-culturelles qui persistent encore. Les jeunes nous aident également à travers la stratégie des pairs éducateurs qui vont sur le terrain pour sensibiliser leurs pairs.
Idé Fatouma