Sécurité

Risques liés aux transports

Les accidents de la route sont très fréquents au Sénégal. La plupart des véhicules automobiles ne sont pas ou mal assurés. Beaucoup sont en état vétuste.
Il est recommandé de modérer sa vitesse et de tenir compte de l’état de la voirie. Certains axes (Dakar-Thiès) comportent des ralentisseurs ou « gendarmes couchés » qui doivent être abordés à vitesse très faible. Il est conseillé de ne pas emprunter les pistes pendant la saison des pluies (juillet à octobre).
Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire pour les passagers à l’avant du véhicule sous peine d’amende. Son port à l’arrière est fortement conseillé pour des raisons de sécurité. Les déplacements interurbains sont déconseillés de nuit en raison de l’absence d’éclairage public et de la présence de piétons sur les routes.


Délinquance/criminalité

Les actes criminels sont principalement orientés contre les biens, phénomène en croissance depuis la dernière décennie qui s’accompagne parfois de violences physiques. L’approche des grandes fêtes (Tabaski, notamment) marque souvent une recrudescence des agressions.

Il est donc recommandé :

  • de ne pas porter de manière ostentatoire d’objets qui pourraient attirer l’attention des voleurs à la tire et des pickpockets (actifs notamment en centre-ville et lors des rassemblements à caractère culturel ou politique) ;
  • de s’abstenir de circuler en voiture vitres ouvertes et portes non verrouillées ;
  • de ne pas circuler à pied le soir dans les rues mal éclairées ou peu fréquentées.

Cybercriminalité / annonces sur internet

La plus grande prudence est de mise, en raison de nombreuses pratiques frauduleuses et tentatives d’extorsion de fonds. Dans le cadre de l’organisation de voyages ou de stages auprès d’organismes ou d’associations se présentant comme humanitaires, il est recommandé de s’assurer du sérieux et de la fiabilité de la structure locale d’accueil. Il est recommandé de vérifier la fiabilité des interlocuteurs lors de sollicitations comportant une demande d’envoi d’informations bancaires ou de sommes d’argent, même modestes.


Terrorisme

Dans le contexte des attentats de Bamako, Ouagadougou et Grand-Bassam, il convient de tenir compte de la menace terroriste régionale sur les pays d’Afrique de l’Ouest, y compris le Sénégal.
Les contrôles routiers et d’identité par la gendarmerie et la police sont renforcés, notamment sur les principaux axes routiers à Dakar et dans les zones touristiques. Il est recommandé de circuler avec son passeport et de se conformer à ces contrôles dans le strict respect dû aux forces de l’ordre. De manière générale, il convient de se soumettre à tout contrôle à l’entrée des lieux publics.
La sécurité des emprises officielles françaises au Sénégal, en particulier celles qui reçoivent du public, fait l’objet d’un renforcement préventif des mesures de sécurité : contrôle strict des visiteurs, protection armée, interdiction de stationner à proximité.
A l’aéroport de Dakar, les compagnies desservant la France peuvent procéder à une vérification aléatoire avant l’embarquement.


Zone déconseillée sauf raison impérative (en orange sur la carte)

Les zones frontalières avec le Mali et une partie de la Mauritanie (dans le département de Matam) peuvent être déstabilisées par des éléments extérieurs.

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Si des raisons impératives vous amènent à emprunter un itinéraire qui longe les frontières est, il est fortement recommandé de respecter certains conseils de prudence : aucun déplacement de nuit, une discrétion totale sur votre trajet avant le départ, un voyage en convoi (de plusieurs véhicules).
Les frontières de la Casamance avec la Gambie et la Guinée-Bissau (bande au sud de Ziguinchor) sont déconseillées, sauf raison impérative, en raison de plusieurs incidents sécuritaires signalés dans ces zones. Bien qu’un important travail de déminage ait été effectué, certaines régions frontalières, notamment les zones forestières, restent à dépolluer. Il est par conséquent déconseillé de s’écarter des axes bitumés. Le trafic de bois fait régulièrement l’objet de tensions et d’incidents. La tuerie du 6 janvier 2018 (13 morts) intervenue au sud-ouest de Ziguinchor dans la forêt de Bayot à proximité de la Guinée-Bissau témoigne du grave niveau d’insécurité dans cette bande frontalière. L’accès aux forêts (surtout celles qui sont classées) est absolument déconseillé.

Zone de vigilance renforcée (en jaune sur la carte)
Casamance

Il est possible de se rendre dans cette région en faisant preuve d’une vigilance renforcée.
Les déplacements sur les axes principaux, et notamment sur la route « transgambienne » (Sénoba-Bignona-Ziguinchor-Cap Skiring) sont à privilégier, exclusivement en journée.
Il est par ailleurs recommandé de ne pas circuler seul et, si possible, de se déplacer en convoi composé de plusieurs véhicules.
La zone délimitée par le littoral, la route Ziguinchor-Cap Skiring et le fleuve Casamance demeure accessible aux visiteurs. La zone hôtelière de Cap Skiring ne présente pas de danger particulier.


Dakar

Comme dans tout grand centre urbain, des vols avec agression ainsi que des cambriolages peuvent se produire, de jour comme de nuit. Des agressions de piétons peuvent être commises sur la route de la Corniche à partir de la tombée de la nuit. Il est conseillé de n’esquisser aucun geste de défense susceptible de déclencher des réactions violentes. Il convient d’être vigilant :

  • lors de ses déplacements, quel que soit le quartier (éviter d’avoir sur soi bijoux et sommes d’argent importantes) ;
  • en voiture (circuler vitres fermées et portières verrouillées) ;
  • sur son lieu de séjour (faire appel à un gardiennage fiable et permanent, de jour comme de nuit) ;
  • dans les lieux publics, y compris ceux qui sont a priori sécurisés, tels que l’aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar.

Lieux touristiques

La prudence doit être aussi de mise dans les lieux touristiques (comme la côte de la Somone/Saly à Joal, Lac rose). Les agressions n’y sont pas rares, certaines avec violence, notamment lors de cambriolages dans les villas de location.


Recommandations générales

Au cours du séjour, il convient de prendre toutes les précautions utiles pour conserver en lieu sûr les documents de voyage ou d’identité, ainsi que l’argent liquide.
En cas d’agression et/ou de vol, il est recommandé de porter plainte auprès des autorités de police ou gendarmerie locales, de faire constater par un médecin les blessures éventuelles et d’informer le consulat général de France.

A Dakar

  • En cas d’accident, contacter soit le commissariat central au +221 33 823 71 49 / +221 33 823 25 29, soit la gendarmerie au +221 33 800 20 20.
  • En cas d’agression, vol, ou délit divers, contacter le consulat général de France à Dakar au +221 33 839 52 62 / +221 77 639 93 59.

Activités sportives à risque

Sur la Grande Côte (de la banlieue nord de Dakar au Lac Rose jusqu’au sud de Saint-Louis), la mer est dangereuse et souvent sans surveillance. S’y baigner comporte des risques y compris pour d’excellents baigneurs. Des noyades ont eu lieu. Le trajet Dakar-Saint Louis par la plage fragilise l’écosystème. Si vous décidez malgré tout de l’entreprendre, il est conseillé d’être accompagné par des guides qualifiés pour ne pas vous faire surprendre par les marées.

Source : Routard